Le 11 septembre 2001, j'étais chez la grand-mère de ma femme et il était près de 18 h (16 h à Paris) quand un bandeau défilant, nous a appris qu'il se passait quelque chose de grave à New-York
.
Je ne me souviens pas si j'ai vu tomber les deux tours ou une seule, je ne suis pas non plus sur de m'être rendu compte de l'ampleur de l'attaque que subissait les EU. Je me souviens m'être dit : "si les palestiniens sont derrière ça, s'en est fini du processus de paix" tout en ne voulant pas croire qu'ils aient pu le faire.
Depuis, il s'est passé beaucoup de chose. Ces attentats ont eu des conséquences considérables sur le monde en général, sur la façon dont le concevons, sur la façon dont nous envisageons notre futur, ...
Depuis ce matin, le site Rue89 publie un long sujet, réalisé par 30 apprentis journaliste, intitulé "le vrai et tous les faux complots du 11 Septembre".
Le site tente à travers différents sujets de démonter les théories du complot qui entourent le 11 septembre : les tours jumelles ont-elles été dynamitées ? où est passé le vol93 ? un avion s'est-il vraiment écrasé sur le Pentagone ? etc.
Si la démonstration avait été habile, avec des arguments pesés et argumentés, elle aurait sans doute été convaincante. Force est de constater que le travail est bâclé, que les experts interrogés sont peu nombreux, et que le sujet est traité "à charge".
Je ne sais pas ce qui s'est passé le 11 septembre. Soit la théorie "officielle" est vrai et il n'y a rien à commenter, soit elle est fausse et on n'ose imaginer la signification de ce que cela suppose.
Ce qui est étonnant par contre, de la part d'étudiants journaliste, et de la part de Rue89, qui jouit pourtant d'une bonne réputation, c'est le traitement de ce sujet pourtant grave : Soit vous ne remettez pas en cause la vérité officielle et vous êtes un bon garçon (une bonne fille), soit vous la remettez en cause et vous êtes un conspirationiste, un tordu, un type qui croit aux extraterrestre tout en adhérant au choix au FN ou à Force Ouvrière, bref, un sale type.
Je m'interroge, existe t-il une seule vérité ? Poser une question, avoir des doutes est-ce forcement se poser du mauvais coté ?
Georges W. Bush, au lendemain des attentats déclarait : "soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous". Traduction : ne vous posez plus de question, ne soyez plus critiques.
A l'époque je n'étais pas avec Georges, et je ne le suis toujours pas. Je n'étais pas non plus contre les États-Unis. J'étais contre l'intervention en Irak et l'histoire m'a donné raison de cette position, comme à beaucoup d'autres.
Aujourd'hui, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé le 11 septembre. Mais certaines images me trouble, certains témoignages me laissent perplexes, certaines images m'incite à m'interroger d'avantage sur ce qu'elles montrent.
Je n'en suis pas pour autant conspirationistes, je ne crois pas aux extraterrestres, je ne suis pas antisémite non plus, je ne suis pas inscrits au FN ou à Force ouvrière.
Mais je me pose des questions et les arguments selon lesquels se poser des questions me jette forcement dans un camp m'incite à voir de plus près ce que ce camp a à dire.
Quand Georges déclarait que nous devions choisir un camp, nous avons été nombreux à ne pas soutenir ses actions, sans nous jeter pour autant dans une guerre contre les Etats-Unis.
Je réclame aujourd'hui le droit de m'interroger sur les évennements du monde, avec une entière libertée, et une totale ouverture d'esprit.
En nous sommant de choisir un camp, c'est notre libertée qu'on entrave : celle de décider en toute objectivité, sur la base des arguments que nous aurons pesé et mesuré, ce que sera notre opinion.
En nous sommant de choisir un camp, c'est un peu de dictature qu'on installe.
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Je ne me souviens pas si j'ai vu tomber les deux tours ou une seule, je ne suis pas non plus sur de m'être rendu compte de l'ampleur de l'attaque que subissait les EU. Je me souviens m'être dit : "si les palestiniens sont derrière ça, s'en est fini du processus de paix" tout en ne voulant pas croire qu'ils aient pu le faire.
Depuis, il s'est passé beaucoup de chose. Ces attentats ont eu des conséquences considérables sur le monde en général, sur la façon dont le concevons, sur la façon dont nous envisageons notre futur, ...
Depuis ce matin, le site Rue89 publie un long sujet, réalisé par 30 apprentis journaliste, intitulé "le vrai et tous les faux complots du 11 Septembre".
Le site tente à travers différents sujets de démonter les théories du complot qui entourent le 11 septembre : les tours jumelles ont-elles été dynamitées ? où est passé le vol93 ? un avion s'est-il vraiment écrasé sur le Pentagone ? etc.
Si la démonstration avait été habile, avec des arguments pesés et argumentés, elle aurait sans doute été convaincante. Force est de constater que le travail est bâclé, que les experts interrogés sont peu nombreux, et que le sujet est traité "à charge".
Je ne sais pas ce qui s'est passé le 11 septembre. Soit la théorie "officielle" est vrai et il n'y a rien à commenter, soit elle est fausse et on n'ose imaginer la signification de ce que cela suppose.
Ce qui est étonnant par contre, de la part d'étudiants journaliste, et de la part de Rue89, qui jouit pourtant d'une bonne réputation, c'est le traitement de ce sujet pourtant grave : Soit vous ne remettez pas en cause la vérité officielle et vous êtes un bon garçon (une bonne fille), soit vous la remettez en cause et vous êtes un conspirationiste, un tordu, un type qui croit aux extraterrestre tout en adhérant au choix au FN ou à Force Ouvrière, bref, un sale type.
Je m'interroge, existe t-il une seule vérité ? Poser une question, avoir des doutes est-ce forcement se poser du mauvais coté ?
Georges W. Bush, au lendemain des attentats déclarait : "soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous". Traduction : ne vous posez plus de question, ne soyez plus critiques.
A l'époque je n'étais pas avec Georges, et je ne le suis toujours pas. Je n'étais pas non plus contre les États-Unis. J'étais contre l'intervention en Irak et l'histoire m'a donné raison de cette position, comme à beaucoup d'autres.
Aujourd'hui, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé le 11 septembre. Mais certaines images me trouble, certains témoignages me laissent perplexes, certaines images m'incite à m'interroger d'avantage sur ce qu'elles montrent.
Je n'en suis pas pour autant conspirationistes, je ne crois pas aux extraterrestres, je ne suis pas antisémite non plus, je ne suis pas inscrits au FN ou à Force ouvrière.
Mais je me pose des questions et les arguments selon lesquels se poser des questions me jette forcement dans un camp m'incite à voir de plus près ce que ce camp a à dire.
Quand Georges déclarait que nous devions choisir un camp, nous avons été nombreux à ne pas soutenir ses actions, sans nous jeter pour autant dans une guerre contre les Etats-Unis.
Je réclame aujourd'hui le droit de m'interroger sur les évennements du monde, avec une entière libertée, et une totale ouverture d'esprit.
En nous sommant de choisir un camp, c'est notre libertée qu'on entrave : celle de décider en toute objectivité, sur la base des arguments que nous aurons pesé et mesuré, ce que sera notre opinion.
En nous sommant de choisir un camp, c'est un peu de dictature qu'on installe.
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